Atelier de développement de notes conceptuelles et de validation des rapports provisoires du FIE-Expertise Gestion financière

• 11 janvier 2021
• Par Robert LOUARI
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Le Secrétariat Exécutif du fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) avec l’appui du Global Green Growth Institute a mis en œuvre un programme préparatoire d’accès aux ressources du Fonds Vert Climat dénommé Readiness Program qui est Intitulé « Appui à l’accréditation d’entités à accès direct au développement de Notes Conceptuelles et à la mobilisation des acteurs du secteur privé ». L’objectif de ce programme est de faciliter le développement de l’expertise nationale en matière de finance climat et de permettre un meilleur accès des institutions publiques et privées locales aux sources de financement climat au plan national, régional et international.

A cette fin, le Gouvernement du Burkina Faso a nominé le Fonds d’Intervention pour l’Environnement (FIE) et Coris Bank International comme des entités nationales à accréditer auprès du Fonds Vert pour le Climat. Afin de s’aligner aux standards d’accréditation du FVC, le FIE bénéficie de l’appui d’une mission d’expertise nationale pour développer une politique de gestion des frais et coûts des projets GCF, une politique de gestion des risques, et la mise à jour des procédures administratives et financières du FIE. Les Consultants qui ont démarré les travaux en début mars ont à ce jour soumis les versions provisoires des livrables qui ont été revus et amendés par les acteurs clés du programme readiness.

Dans l’optique de lancer d’une part le processus de développement de notes conceptuelles et permettre d’autre part aux consultants en gestion financière de soumettre une version définitive des livrables qui intègrent au mieux les contributions des acteurs clés, le SE-FVC/BF a organisé, en collaboration avec le FIE et GGGI, un atelier d’examen desdits rapports en vue de leur validation le Jeudi 20 Août 2020 dans la salle de réunion de la Primature.

La présente rencontre qui se voulait  interactive s’est tenue en plénière et a regroupé une vingtaine de participants composés des représentants des Institutions parties prenantes du Readiness programme telles que le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso, le Fonds d’Intervention pour l’Environnement, la Direction des Affaires Monétaires et Financières (DAMOF) du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement le Global Green Growth Institute en tant que Partenaires Techniques et Financiers, Coris Bank International en tant que Entité accréditée candidate et les Consultants.

De l’avis de Monsieur Jean Marie SOURWEMA, DG-FIE, « ce processus commence par la volonté des autorités de notre pays de disposer d’un mécanisme financier capable de mobiliser d’avantage des ressources au niveau national et international pour financer des actions en faveur de l’environnement et du développement durable et également les changements climatiques.

Dans les mots de Monsieur Mallé FOFANA, Représentant résident de GGGI, il déclare que, je cite “ Je voudrais remercier le DG-FIE pour la qualité de la collaboration depuis le début de ce processus, pour l’engagement très fort de son équipe. Ils ont démontré un leadership qui a permis de faciliter l’avancement de ce processus qui est très important pour le Burkina Faso.

Ils ont démontré un leadership qui a permis de faciliter l’avancement de ce processus qui est très important pour le Burkina Faso.

C’est un processus qui est assez important et nous sommes très satisfaits depuis le départ, parce que nous avons apporté l’assistance technique dans ce sens, et nous n’avons pas regretté cette collaboration » fin de citation.

Pour Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso, « l’importance de cette initiative est qu’au niveau national non seulement cela permettra de faire entrer des ressources et d’internaliser toutes les ressources en lien avec la mobilisation des financements climatiques, parce que nous travaillons avec des entités au niveau international pour mobiliser ces ressources, et cela nécessite bien sûr des frais de gestion. Et si nous arrivons à accréditer des structures nationales, cela voudrait dire que nous arriverons à internaliser également ces frais au profit de la partie nationale.

Si aujourd’hui, le FIE est accrédité auprès du fonds vert pour le climat, il va s’en dire, que les prochaines missions seront d’engager son processus d’accréditation auprès du fonds d’adaptation et du FEM, parce que c’est un processus qui sera beaucoup plus allégé. Donc c’est de montrer toute l’importance que le gouvernement du Burkina Faso place, et l’espoir que nous nourrissons, pour pouvoir aller à l’accréditation de cette structure au niveau national, et cela nous engage tous, cela nous engage toutes ».