Poursuite des séances d’informations et de sensibilisation sur les mécanismes et procédures du Fonds Vert pour le Climat à l’échelle régionale par le SE-FVC/BF

• 11 janvier 2021
• Par Robert LOUARI
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Le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le climat au Burkina Faso dans la Région des Cascades, puis à l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF)

Le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) poursuit au niveau régional, les sessions d’information et de formation sur les opportunités de partenariat en matière de mobilisation des financements du Fonds vert pour le climat au profit des acteurs nationaux. La Région des Cascades a abrité la tenue de cette rencontre les 27 et 28 juillet 2020, puis à l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts les 29 et 30 juillet 2020. Il s’est agi à Banfora, de renforcer les connaissances des acteurs de cette région sur les mécanismes et procédures du Fonds Vert pour le Climat, afin de permettre leur engagement de façon opérationnelle. Ensuite, au niveau de l’ENEF, les conférenciers ont voulu éclairer les lanternes des futures responsables des postes forestiers et renforcer leurs connaissances sur les initiatives du Fonds Vert pour le Climat.

A l’atelier de Banfora, Monsieur Mahamat MICHARA, Secrétaire Général de la Région des Cascades représentant Madame le Gouverneur, a dans ses propos, affirmé que « le changement climatique est bien réel au Burkina Faso. Vous observez avec moi qu’il fait de plus en plus chaud, les pluies tardent parfois à venir, les saisons pluvieuses deviennent de plus en plus courtes, et j’en passe. Selon les projections des experts, a-t-il poursuivi, cette situation ne fera qu’empirer. En effet, les projections climatiques réalisées par le Laboratoire d’analyses mathématiques des équations (LAME) en témoignent.

A la fin de la cérémonie d’ouverture, l’Autorité Nationale Désignée du Fonds vert Climat au Burkina Faso, Monsieur Issaka OUEDRAOGO, s’est confié à la presse sur ces mots : « le Burkina Faso est un pays dont plus de 80% de la population dépendent directement de l’exploitation des ressources naturelles. Et dans ces dernières années nous constatons effectivement, avec le dernier Rapport sur l’Etat de l’Environnement du Burkina Faso une dégradation continue de ces ressources. Ce qui veut dire que les impacts se ressentent directement sur la vie de nos communautés. Le Burkina Faso dans ce cadre, a ratifié la convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, les accords de Paris en 2016, qui ont poussé à l’élaboration de documents stratégiques au niveau national, dont le Plan d’Action National d’Adaptation, la Contribution Déterminée au niveau National, etc. Ces documents assortis de plan d’actions doivent être implémentés sur le terrain. C’est un ensemble de programmes, de projets qui nécessite alors des financements pour mettre en œuvre les actions qui ont été identifiées sur le terrain pour renforcer la résilience des communautés. Il est impérieux de pouvoir mobiliser des ressources tant au niveau interne que des ressources qui sont disponibles au niveau international en matière de financement climatique. Etant donné que ce mécanisme de financement existe et que le Burkina y a adhéré, il faut alors aller à tous les niveaux tant au niveau national, que régional, donner l’information aux acteurs qui sont concernés pour qu’ensemble nous puissions voir comment nous allons concevoir des projets qui puissent être des projets bancables pour pouvoir les acheminer au niveau international et mobiliser ces financements. Les participants à cette rencontre sont les acteurs qui sont éligibles aux ressources du fonds vert pour le climat. Ce sont notamment l’Administration publique, le secteur privé, les collectivités territoriales, les ONGs et associations. C’est avec l’ensemble de ces acteurs cités que nous pouvons allés au développement du projet pour pouvoir aller mobiliser des ressources ». 

A l’atelier de Dinderso, le mot de bienvenue a été prononcé par Monsieur Djibril GNADA, Directeur des Etudes et des Stages, représentant le Directeur Général de l’ENEF. Suite à quoi, la parole a été donnée à Monsieur KABORE Lamech, pour clarifier d’avantage les objectifs de cette rencontre.

Les académiciens de l’ENEF ont suivi principalement deux présentations, la première sur les généralités sur la finance climat et la seconde sur le Fonds Vert pour le Climat. A l’issue des séances de communication, des échanges ont eu lieu et ont fortifié les étudiants quant aux procédures et démarches nécessaires à l’élaboration des projets bancables.