Le secteur privé burkinabè s’informe des mécanismes de mobilisation des financements
27 juillet 2019
Par fvcadmin
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Le
Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le climat au Burkina Faso
(SE-FVC/BF) a organisé une session d’information et de formation sur les
opportunités de partenariat en matière de mobilisation des financements
du Fonds vert pour le climat au profit des acteurs du secteur privé
burkinabè, ce jeudi 25 juillet 2019. Il s’est agi de les informer sur le
financement climat ainsi que les mécanismes politiques et
institutionnels mis en place pour sa mobilisation, mais également de les
informer sur les mécanismes et procédures du Fonds Vert pour le Climat.
Le
secteur privé burkinabè est à l’heure actuelle faiblement impliqué dans
les efforts nationaux de lutte contre les changements climatiques en
général et la mobilisation des financements climats en particulier.
Pour
remédier à cela, le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le climat
au Burkina Faso (SE-FVC/BF), en collaboration avec l’Institut Mondial
pour la Croissance Verte (GGGI), a initié une session d’information et
de formation au profit des acteurs du secteur privé burkinabè sur les
opportunités de partenariat en matière de mobilisation des financements
du Fonds vert pour le climat, ce jeudi 25 juillet 2019.
Ainsi, ils
étaient une soixantaine de participants venant des banques, des
entreprises industrielles et commerciales, des sociétés d’assurance, des
bureaux d’études, des traders et bureaux de courtiers et des PME/PMI du
Burkina Faso à prendre part à cet atelier.
Selon le Secrétaire
général du Ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du
Changement climatique, Dr Sibidou SINA, représentant son homologue du
Premier Ministère, Bamory OUATTARA, cette session est importante à plus
d’un titre, en ce sens qu’elle a pour objectif de communiquer des
informations sur le Fonds vert pour le climat, particulièrement ses
mécanismes et ses procédures de financement au secteur privé, mais
également d’échanger sur les opportunités d’affaires, de poser des
jalons de partenariat et d’explorer d’autres voies nouvelles de
développement.
L’Autorité
Nationale Désignée (AND) du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso,
Issaka OUEDRAOGO, a soutenu que le Fonds vert pour le climat, mécanisme
financier de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (CCNUCC) dispose de plusieurs instruments à la disposition
des pays.
« Nous avons pour habitude de mobiliser les ressources
au profit du secteur public avec les subventions mais le Fonds vert pour
le climat dispose d’autres instruments financiers qui sont assez
importants et qui sied que le secteur privé burkinabè puisse s’en
acquérir et s’en approprier afin d’accompagner le Burkina Faso pour
aller à la mobilisation de ces ressources », a-t-il expliqué.
A
entendre le Représentant-Résident de GGGI au Burkina Faso, Mallé FOFANA,
les enjeux liés aux changements climatiques sont énormes et le rôle du
secteur privé dans le financement de la transition vers une économie à
bas carbone est déterminant.
Pour lui, « il est important de
mettre en place des conditions favorables au financement d’une tradition
ordonnée vers une économie équilibrée afin de lutter efficacement
contre les changements climatiques. Le secteur financier et le secteur
privé jouent un rôle très important dans cette transition ».
Le Fonds Vert pour le Climat a été créé en 2010 à Cancun au Mexique et il est pleinement opérationnel depuis 2015.
Il
a pour mandat de promouvoir un développement à faibles émissions de gaz
à effet de serre et résiliant au changement climatique dans les pays en
développement constitue aujourd’hui le plus grand fonds mondial à la
lutte contre les changements climatiques. Dans notre pays, cette
structure est rattachée au Premier ministère.