Les transports représentent 13% des émissions mondiales de CO2 et, selon les tendances actuelles, ce volume devrait augmenter de 25% d’ici 2030. L’adoption de nouvelles technologies de transport, notamment des carburants de substitution, des moteurs plus efficaces et des technologies électriques et hybrides, offre un potentiel d’atténuation. Des approches plus durables du transport urbain et de la planification des infrastructures peuvent avoir un impact considérable sur les futures trajectoires d’émissions. Les transports sont l’un des principaux secteurs recensés dans les évaluations des besoins technologiques des pays en développement.
Des mesures politiques et réglementaires sont nécessaires, ainsi que des investissements financiers, pour exploiter le potentiel de réduction des émissions de GES dans les transports. Les domaines potentiels comprennent les normes d’économie de carburant. En réduisant les subventions aux combustibles fossiles, les régimes peuvent encourager la transition vers des carburants alternatifs afin de réduire les émissions, tels que les véhicules électriques, le gaz naturel et les biocarburants (qui peuvent également être subventionnés). Toutefois, l’expansion des biocarburants peut avoir un impact négatif important sur la sécurité alimentaire en raison des vastes superficies de terres nécessaires à la culture, ce qui en fait un domaine d’investissement plus difficile pour le Fonds.