Le secteur de la fourniture d’énergie est l’un des principaux contributeurs à l’émission de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, représentant 35% des 49Gt CO2eq rejetés en 2010. Réduire les émissions résultant de la production et de la consommation d’électricité grâce aux énergies renouvelables et accroître l’efficacité énergétique constitue une partie centrale pour relever le défi de l’atténuation du changement climatique. Un deuxième défi consiste à saisir le potentiel d’atténuation important associé à un accès accru aux technologies énergétiques à faibles émissions de carbone.
Le déploiement à grande échelle d’électricité à faibles émissions de carbone peut réduire la dépendance aux combustibles fossiles et atténuer les effets du changement climatique. Des gains immédiats sont possibles en orientant les investissements vers des sources d’énergie à faibles émissions, notamment en développant les technologies éolienne, solaire photovoltaïque et mini-hydraulique. Dans les PMA, des économies potentielles de 1Gt CO2eq par an pourraient être réalisées en remplaçant les méthodes de cuisson traditionnelles à la biomasse par des cuisinières seules. Les technologies de production d’électricité à petite échelle pour l’éclairage et le refroidissement peuvent également être compétitives par rapport aux dépenses en combustibles fossiles.
L’accès accru à une énergie à faible émission peut être particulièrement pertinent dans les PMA où environ 2,6 milliards de personnes utilisent encore la biomasse pour cuisiner et où plus d’un milliard n’a toujours pas accès à l’électricité. L’éclairage et la cuisine sont les deux besoins essentiels généralement mis en évidence. Le potentiel d’atténuation de telles interventions est plus petit que les autres, mais significatif (jusqu’à 1Gt CO2eq par an), en remplaçant les méthodes de cuisson traditionnelles à la biomasse par des cuisinières seules. Les avantages accessoires, toutefois, sont considérables et peuvent aider à soutenir la transition vers le développement à faibles émissions, en particulier dans les PMA.
les coûts des technologies propres diminuent rapidement, en particulier pour l’énergie solaire et éolienne. Depuis 2009, les coûts de l’énergie éolienne ont chuté de 15%, et l’énergie solaire cristalline de 53%. Dans de nombreux pays africains, les technologies renouvelables sont déjà moins chères que l’énergie classique.