Le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) en concertation avec le Centre Ecologique Albert Schweitzer (ONG-CEAS) et d’autres structures pour un processus de partenariat

• 9 mars 2021
• Par Robert LOUARI
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Dans le cadre du renforcement de ses activités et la diversification de ses partenaires dans le secteur de l’économie verte, l’ONG CEAS a entrepris des concertations avec le Secrétariat Exécutif du Fond Vert pour le Climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) qui a abouti  à une  rencontre d’échange plus élargi avec d’autres partenaires jugés pertinents pour initier la réflexion en vue de définir et mettre en œuvre un plan de collaboration multi-acteurs entrant dans le cadre de leur vision commune : le développement de l’économie verte. La séance d’échanges s’est tenue le vendredi 05 Mars 2021 dans la salle de réunion du bureau de coordination de l’ONG CEAS Suisse. L’objectif poursuivi par cette concertation a été de poser les bases d’une collaboration multi-acteurs dans le secteur de l’économie verte.

Cet échange a permis également de présenter les différentes structures et leurs actions concrètes, et réfléchir sur les synergies de collaboration pour le développement effectif de l’économie verte et la lutte contre les changements climatiques.

Il s’est agi pour les participants des structures invités (ONG-CEAS, SE-FVC/BF, Direction Générale de l’Economie Verte et du Changement Climatique, ONG-NITIDAE, Association Voûte Nubienne, Ambassade du Canada), au nombre d’une dizaine, de :

• partager les expériences en matière d’économie verte dans le domaine d’activité des partenaires ;
• échanger sur les opportunités de mobilisation de la finance climat pour booster le secteur de l’économie verte ;
• échanger sur les mécanismes de collaboration et synergie d’actions ;
• mettre en place un cadre d’échanges multi-acteurs pour le développement de l’économie verte.

Selon Monsieur BATIONO Modeste, Coordonnateur de l’ONG CEAS, « de cette rencontre je retiens des présentations basées sur la valorisation des ressources locales, mais aussi la dynamisation des économies locales, par nos approches, nos innovations, et nos propositions de projets nouveaux. Il y a des points de synergie et d’intérêt à collaborer qui se sont dégagés à travers les activités réalisées, ce qui va nécessiter sans cesse la capitalisation de nos interventions. L’évaluation du bilan carbone réalisée par certains projets pourra être au profit de tous les acteurs en termes de partage d’expérience, selon la forme de collaboration et le système qui sera mis en place. »

Pour Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso, c’est une note de satisfaction, car selon lui : « l’ensemble des points qui nous tenaient à cœur ont été évoqués, cette rencontre va être l’occasion de mobiliser encore d’autres acteurs, ce cadre de concertation devrait se poursuivre. » aussi, va-t-il ajouté, « en plus du bilan carbone qui peut être demandé, il y a également la prise en compte des indicateurs climat dans les différents bilans de nos projets, parce que nécessairement, ces indicateurs peuvent dans les mécanismes faciliter la mobilisation des ressources. »

Quant à Monsieur Pamousa OUEDRAOGO, Directeur Général de l’Economie Verte et du Changement Climatique, «  il est véritablement important que ce type de rencontres se tiennent pour renforcer la synergie dont prône chaque structure. Par conséquent, l’initiative est à consolider pour la réussite de notre engagement pour une économie verte au Burkina Faso »