Troisième Session du Cadre de Dialogue Structuré National sur le Fonds Vert pour le Climat à Ouagadougou
12 octobre 2021
Par Robert LOUARI
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Monsieur Simon SAWADOGO, Ministre de l’environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique, représentant Son excellence Monsieur le Premier Ministre, a procédé dans la matinée du 14 septembre 2021,à Ouagadougou, au Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA, à l’ouverture de la troisième session du cadre de dialogue structuré national du Fonds Vert pour le Climat.
Cette session qui a réuni plus de cent cinquante participants constitués des représentants des services techniques concernés par la lutte contre les changements climatiques, des entités de la mobilisation de la finance climat, des entités accréditées au Fonds vert pour le climat, des Projets et Programmes financés par le FVC, des partenaires techniques et financiers, de la société civile et du secteur privé , a pour objectif général de renforcer la synergie d’actions entre les parties prenantes pour une mobilisation plus accrue des financements du Fonds Vert pour le climat au profit du Burkina Faso en vue de sa lutte efficacement contre les changements climatiques
Organisée par le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour Climat au Burkina Faso, avec l’appui de la coopération Luxembourgeoise à travers l’AGREF et de la GIZ à travers le projet PAS-PNA, cette session de trois jours est prévu se tenir du 14 au 16 septembre 2021 au Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA, à Ouagadougou.
En rappel, le Fonds Vert pour le Climat (FVC) a été créé en 2010 à Cancun, au Mexique en tant que mécanisme financier de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il vise à accompagner les efforts des pays en développement comme le Burkina Faso, à mettre en œuvre des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et de renforcement de la résilience des communautés aux changements climatiques, en cohérence avec leurs priorités nationales.
Selon le Ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique, « le cadre de Dialogue structuré national constitue donc cette plateforme nationale que vous vous devez saisir pour renforcer cette synergie d’actions entre les parties prenantes que vous êtes, dans la perspective d’une mobilisation plus importante des financements climatiques en général et du Fonds vert pour le climat en particulier ».
Pour Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert pour le Climat, assurant le rôle d’interface entre le Burkina Faso et le Secrétariat du Fonds Vert, avec l’accompagnement de l’ensemble de ses partenaires, « le Bilan de ce troisième dialogue est satisfaisant : plus d’une vingtaine de projets, passant de notes conceptuelles des projets, de programmes préparatoires pour renforcer les capacités nationales en matière de mobilisation de la finance climat, mais aussi des idées de projets très innovants. Cela voudrait dire que le potentiel au niveau national existe et nous permettra d’aller dans la révision de notre pipeline de projets à défendre au niveau du Fonds Vert pour le Climat. Ces projets formulés sont un engagement pour nous pour que lors du quatrième dialogue structuré prochain, nous puissions nous retrouvés et faire le point de ces projets ».
En termes de ressources issues de la présente session pour alimenter le pipeline de projets/programmes FVC du pays, l’on a enregistré : quatre (04) Programmes readiness, neuf (09) Notes conceptuelles et quatorze (14) Idées de projet.
Des recommandations ont été formulées à l’attention des acteurs :
A l’endroit des porteurs de projets : Tenir compte de l’équilibre géographique dans le choix des zones d’intervention des projets/programmes à soumettre au FVC (en l’occurrence le Sahel, le Nord, …) ;
A l’endroit de l’Autorité Nationale désignée : Engager la concertation entre les entités accréditées et les entités d’exécution pour lever les lenteurs structurelles dans le démarrage effectif des projets et créer plus de synergie d’actions ; Maintenir la communication et le renforcement des capacités des acteurs sur le FVC.
A l’endroit des entités accréditées et d’exécution : Diligenter la signature des différents accords de financement et d’assurer un décaissement des ressources financières ; Prendre en compte les crises sanitaires et sécuritaire dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets et programmes climats sur les territoires fragiles.
Robert LOUARI