Un moyen de subsistance est durable lorsqu’il est capable de faire face aux stress et aux chocs, de se relever et de maintenir ou d’améliorer ses capacités et ses atouts, sans nuire à la base de ressources naturelles. Les changements climatiques menacent les efforts visant à assurer des moyens de subsistance durables aux personnes et aux communautés vulnérables en raison de risques liés au climat, tels que la réduction des rendements agricoles, l’insécurité alimentaire et la hausse des prix des denrées alimentaires.
Le GIEC note que les pauvres ne sont pas tous touchés de la même manière. Et, toutes les personnes vulnérables ne sont pas pauvres. La vulnérabilité des populations face aux aléas naturels ou leur capacité à faire face aux catastrophes, à gérer ces catastrophes et à y faire face, dépendent de différents processus sociaux, économiques, culturels et politiques qui influent sur «la manière dont les aléas affectent les personnes de différentes manières et à différentes intensités». Aussi, l’inégalité entre les sexes est exacerbée par les phénomènes météorologiques et les catastrophes liées au climat.
En même temps, l’exposition aux catastrophes «augmente avec l’augmentation du nombre de personnes et de biens situés dans des zones exposées aux aléas». C’est souvent en raison de la pression démographique et économique, que davantage de personnes vivant dans les zones côtières et exposées pour assurer leur sécurité moyenne de subsistance durables, ainsi que la dégradation ou la perte des écosystèmes naturels.
La vulnérabilité varie d’une région à l’autre, le financement des besoins d’adaptation étant particulièrement nécessaire dans les pays d’Afrique subsaharienne, les PMA et les PEID, ainsi que dans les pays d’Asie du Sud, comme indiqué ci-dessous.
• Les mesures de réduction des risques de catastrophe et la planification du développement peuvent contribuer à réduire la vulnérabilité, de même que les programmes de protection sociale et les efforts visant à renforcer les actifs des personnes et les politiques, institutions et processus qui conditionnent leurs moyens de subsistance en termes d’adaptation au changement climatique. Les interventions visant à améliorer les moyens de subsistance peuvent inclure la protection des sources d’eau ou des côtes, la prévention de l’érosion et des glissements de terrain, la prévention de l’insécurité alimentaire ou la fourniture d’assurances en réponse aux événements climatiques.